Abdeslam AHIZOUNE, Président du Directoire Maroc Telecom, et Ahmed El ATTAT, Directeur Général d’Etisalat Bénin (Moov Bénin), ont été reçus  mercredi 27 juillet 2016, en  audience au Palais de la Marina par le Président de la République, Patrice Talon.

Maroc Telecom à travers sa filiale Etisalat Bénin, opère une licence de téléphonie mobile sous la marque commerciale avec un impact significatif sur l’économie béninoise. C’est donc un grand partenaire économique de notre pays qui a été reçu. Bien qu’aucune déclaration n’ait filtré de cette rencontre, on peut imaginer que M. Abdeslam AHIZOUNE est allé annoncer au Chef de l’Etat, les prochains investissements et la stratégie de l’entreprise afin de soutenir la vision de M. Patrice TALON dans le domaine de l’économie numérique qui avait fait l’objet d’un forum sous la direction de la Présidence de la République. Entre autres investissements espérés de la part de cet opérateur, l’exploitation d’un réseau de 4ème génération avec une amélioration conséquente du haut débit mobile, le déploiement de la fibre optique et toutes les nouvelles technologies susceptibles de faire du Bénin, un des pays les plus avancés en matière d’économie numérique.

Pour rappel, M. Abdeslam AHIZOUNE, après avoir été successivement Ministre des Postes et des Télécommunications, et Ministre des Télécommunications, occupe depuis 2001, le poste de Président du Directoire de Maroc Telecom, 1er opérateur de télécommunications au Maroc. Il est le président de l'Association Marocaine des Professionnels des Télécoms (Mati). Il a conduit la politique de développement international de Maroc Telecom, à travers les acquisitions d’opérateurs historiques en Mauritanie, au Mali, au Burkina, au Gabon et plus récemment les 6 filiales d’Atlantique Telecom opérant sous la marque commerciale Moov. Moov au Bénin est le premier operateur de téléphonie mobile certifiée ISO 9001 version 2008, qui offre des services de messageries, de voix et de données sur des technologies 2G et 3G. Selon les chiffres de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste, il sert plus de 3 millions 500 mille abonnés.

Au détour d’une conférence de presse animée mercredi 31 août 2016, au siège de Canal+ Bénin à Cotonou, Adrien Bourreau, son directeur général, a révélé au public, la nouvelle offre de la structure : l’application ‘’My Canal’’. L’objectif est de permettre à l’abonné Canal+, de visionner gratuitementet en direct,sur ordinateurs (Pc et Mac), tablettes, smartphones (Apple et android), 20 chaînes dont les 8 chaînes Canal+, partout et à sa guise.

Le Live Tv est en marche à Canal+. Cette nouvelle application, aux dires du directeur général de Canal+ Bénin,  c’est : «vos programmes sur tous vos écrans, la possibilité de regarder ses programmes sur plusieurs écrans à la fois».Selon le propos d’Adrien Bourreau, elle permet aussi de revoir une sélection des émissions, films, et séries de Canal+, au besoin. « Le service est inclus dans votre abonnement et permet d’en profiter pleinement », précise-t-il pour insister sur le caractère gratuit de l’application.  Pour juger de la véracité de cette ‘’révolution’’, l’abonné Canal+ pourra bénéficier d’une démonstration sur tablette Kova disponible dans tous les stores Canal+.  «Seulement 2 millions de béninois ont accès à l’internet dont 98% via l’internet mobile. En choisissant d’utiliser des tablettes Kova dans nos Canal+ stores pour les démonstrations de l’application My Canal, c’est un signal fort que Canal+ Bénin lance à l’environnement  économique et social au Bénin.En nouant ce partenariat…nous tenons à affirmer notre implication dans le développement des jeunes entreprises, accompagner des projets qui sont source de développement pour le Bénin. Ce partenariat renforcera l’ancrage de Canal+ Bénin dans le tissu social mais aussi le capital sympathie de l’entreprise », souligne Adrien Bourreau pour conclure.
 
Comment s’inscrire à My Canal ?

1-Connexion au site www.canalplus-afrique.com
2-S’identifier: Numéro d’abonné, 5 derniers chiffres carte décodeur, E-mail
3-Réception d’un mail dans la boite mail du client. Ouvrir le mail et cliquer sur le lien de confirmation
4-Le compte est créé

La communauté internationale a célébré hier, mercredi 31 août 2016, la Journée internationale du blog. Pour commémorer l’évènement au Bénin, l’Association des bloggeurs du Bénin (Ab-Bénin) organise du 17 au 18 septembre 2016 la quatrième édition de Blogcamp. Cette initiative, prévue pour se tenir au Centre des jeunes de l’American Corner de Porto-Novo, permettra aux utilisateurs du web 2.0, des activistes, acteurs de la société civile et autres, d’explorer comment les tics et les médias sociaux peuvent influencer le processus démocratique et contribuer à une meilleure gouvernance. "Le blogging, une pratique démocratique ?", c’est le thème de l'événement qui réunira plus d’une centaine de personnes dont une dizaine de blogueurs et web-activistes de l'Afrique de l'ouest. Il s’agit de discuter autour de la pertinence, du rôle et des diverses contributions du blogging à l’émergence d’une société démocratique et à l’amélioration de la bonne gouvernance. Au total, le Blogcamp Bénin 2016 va connaître au moins deux panels, deux focus et au moins huit ateliers pratiques. Pour plus de détails sur l’évènement, votre quotidien « Matin Libre » a réalisé un entretien avec Idrissou Awannabi, présidente du Comité d’organisation. (Lisez plutôt)

Dites-nous concrètement pourquoi le blogcamp ?

Je vous remercie. Le blogcamp est un événement que l'association des blogueurs du Bénin organise pour commémorer la journée internationale du blog célébrée les 31 août. Le blogcamp réuni les activistes du Web (blogueurs, entrepreneurs, community manager, etc.) autour d'un thème précis. Nous faisons aussi des ateliers de formation pour initier les jeunes aux outils du Web. Nous sommes à la 4ème édition et le thème c'est : le blogging, une pratique démocratique ?

Nous faisons des ateliers de formation et d'initiation aux outils du Web 2.0. À travers le thème de cette année, nous voulons faire aussi un partage d'expérience entre les pratiques qui se font dans d'autres pays. C'est la raison pour laquelle, nous avons invité une dizaine de blogueurs des pays voisins (Sénégal, Burkina Faso, Togo, Cote d'ivoire). Donc avec eux, nous allons faire des panels et échanger sur la pratique du blogging. Cela permettra de connaître les bonnes et mauvaises pratiques.

En référence au thème retenu pour la présente édition du blogcamp, dites-nous en quoi le blogging constitue-t-il une pratique démocratique ?

Pour répondre à cette question, il faut d'abord préciser que le blog est un site personnel. Toute personne peut créer un blog en ligne et l'animer. Par ce fait, le blog favorise la liberté d'expression qui est un élément fondamental de la démocratie. Ensuite qui dit blog dit aussi réseaux sociaux. Ils constituent des armes puissantes de veille citoyenne. Nous avons pu mettre cela en pratique lors de l'élection présidentielle passée où nous avons mené avec l'appui des OSC et de OSIWA un projet de veille citoyenne. À travers presque tout le pays nous étions informés en ligne de l'évolution du processus électoral.

Combien de participants sont donc attendus à ce rendez-vous et quels sont les partenaires qui soutiennent l’initiative ?

Cette année le blogcamp va se dérouler à Porto Novo et une centaine de participants est attendue. Le centre american corner de Porto Novo, le club Rfi De Porto Novo, Benin showbizz, sont ceux qui nous accompagnent

Votre mot de fin…

Pour finir, je vais préciser que les inscriptions sont lancées depuis le lundi 29 Août pour 2 semaines. Pour plus de précisions les lecteurs peuvent visiter notre site Internet. Un appel aussi à toute personne physique ou morale qui voudrait accompagner l'événement. Il suffit de nous écrire sur : blogueursdubenin@gmail.com. Le site c'est www.blogueursdubenin.org

Propos recueillis par Aziz BADAROU

Tout serait bouclé. Orange démarre ses activités au Benin à partir de l’année prochaine, plus précisément au mois de Janvier. L’opérateur français devrait lancer ses activités sur les cendres de Libercom et de BBcom pour le bonheur des abonnés de ces deux réseaux et bien plus. En effet, c’est un gros morceau qui viendra, à coup sûr, bousculer les leaders du marché que sont MTN et MOOV. Déjà présent dans  beaucoup de pays africains, Orange s’implantera à travers ses services classiques que sont la voix, la data mais surtout Orange money, son service de transfert d’argent via le portable.

Les travaux préparatoires devraient commencer courant Octobre pour permettre à l’operateur d’être prêt pour le rendez-vous de 2017. Nous espérons néanmoins que cette fois ci, sera la bonne car à maintes reprises, Orange ayant été annoncé mais n’a jamais effectivement démarré.

Présent dans 19 pays en Afrique avec plus de 70 millions de clients, Le continent africain compte déjà pour 11 % des revenus d’Orange. Depuis 2008, le groupe déploie Orange money, un service de banque mobile, qui est présent dans treize pays d'Afrique et du Moyen-Orient en 2013.

M.M

L'Agence béninoise de la métrologie et du contrôle de la qualité (Abmcq) organise depuis hier, lundi 05 septembre 2016 avec l'appui de l'Uemoa, un atelier régional de formation des agents de contrôle en métrologie. Ce séminaire de renforcement de capacités qui se tient à Bénin Royal hôtel prendra fin vendredi 09 septembre prochain. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le Directeur général de l'Abmcq, Bernard Akpan.

Près d'une centaine de participants venus des pays de l’espace UEMOA à savoir le MALI le Burkina-Faso, le Togo, la Guinée-Bissau, la côte d’ivoire et le Bénin renforcent leurs notions techniques en matière de contrôle de la métrologie. Ceci, cinq jours durant à Cotonou.

Dans son mot de bienvenue, le Dg/Abmcq Bernard Akpan a confié que la présente formation revêt une importance capitale car les agents de contrôle seront mieux outillés pour la fiabilité des mesures. Il s'est, par la suite, acquitté d'un devoir de reconnaissance à l'endroit de l'Uemoa pour sa contribution technique à la réussite de l'organisation dudit séminaire. Il a, pour finir, exhorté les participants à plus d'assiduité au cours de la formation afin d'en sortir plus aguerris. Quant au Représentant résident de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, Yaovi Kounhundé, il a fait savoir que la formation s’inscrit dans le cadre des initiatives de la commission pour renforcer l’intégration régionale tout en luttant contre les entraves au fonctionnement du marché commun. Ceci dans l'optique de développer le commerce transfrontalier entre les Etats membre de l’union. Ce qui a d'ailleurs conduit l'Uemoa a adopté en Septembre 2014 un règlement 08/2014/CM/UEMOA instituant un système harmonisé de métrologie dans l’UEMOA. Ce règlement permet d’uniformiser les pratiques de contrôles de conformité en vue d’une reconnaissance mutuelle de documents métrologiques dans notre espace économique et à l’international. À l'en croire, les contrôles incluent la conformité des instruments de mesures et des installations qui permettent de garantir la fiabilité des mesures réalisées notamment aux niveaux des stations de pesage des camions de marchandises et des services d’inspection et de contrôle des produits.

En effet le rapport de 2015 de l’étude relative à la surcharge des camions de marchandise commandité par la commission recommande à tous les Etats d’assurer le fonctionnement continu des équipements de pesage par un entretien régulier et d’améliorer la gestion des installations de pesage actuellement défaillants aux fins d’obtenir des pesées exhaustives et fiables. Ceci en vue de produire des statistiques permettant d’apprécier la situation effective des niveaux de surcharge

"Sans cette fiabilité des mesures les résultats des contrôles et les certificats délivrés peuvent être l’objet d’une remise en cause, voire de rejet de la part des assujettis. Ces situations sont souvent suivies de contestations pouvant entrainées une perturbation de la circulation routière ou d’autres formes de blocage de l’activité économique concernée" a-t-il clarifié.

Ainsi, le thème développé au cours de cet atelier à travers des cours théoriques et des séances de travaux pratiques de vérification et contrôle sur les ponts bascules et les pèses essieux cadre parfaitement avec cette problématique de la surcharge et de ses corolaires qui, mal maîtrisés, constituent entre autres des obstacles à la facilitation et à la sécurisation des échanges.

Procédant à l'ouverture des travaux, le Directeur de cabinet, du ministère du commerce Jean Marie Dandoga a remercié la commission de l’UEMOA pour avoir choisi le Bénin pour abriter une si importante formation avec l’appui technique des experts locaux en l’occurrence ceux de l’Agence Béninoise de Métrologie et du contrôle de la qualité (ABMCQ). Pour lui, la formation permettra une harmonisation des procédures de contrôle des instruments de mesures utilisés dans les stations de pesage routières et portuaires pour la fiabilité des pesées. "Pour protéger et éradiquer la surcharge sur nos routes, il a été adopté le règlement N°14/2005/CM/UEMOA portant sur l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit du poids et de la charge à l’Essieu des véhicules lourds dans les Etats membre de l’UEMOA. La mise en œuvre efficace de ce règlement exige des structures de contrôle l’utilisation des mêmes méthodes et techniques de validation des résultats des ponts bascules et pèse-essieux" a-t-il conclu.

Aziz BADAROU

Payer des expatriés à grands frais et leur mettre un gros niveau de luxe à disposition est une stratégie propre aux grosses entreprises. Eh bien la direction générale de MTN crée la rupture. Stephen Blewett est à la tête d'une équipe faite de 98% de béninois. Cela témoigne non seulement d'une volonté manifeste de promouvoir les ressources locales mais aussi la preuve que nul n'est de besoin croire que le talent manque. Des compétences, il y en a à MTN et pas des moindres

Serge Soglo, Head of customer care and custome experience

Commercial rompu à la tâche. Pur produit d'une grosse banque de la place. Il a à sa charge la satisfaction client et les agences MTN. On lui doit entre autres exploits le déploiement fulgurant des 150 franchises MTN déployés en un an.

Virgile Toffodji, Head of mobile financial services

Pur produit de British américan tobacco. Avec une parfaite maîtrise des produits de grande consommation. Il est à la tête d'un nouveau métier : développer Mobile Money. L'économie digitale repose un peu sur sa tête. Plus de 500 milliards de transaction depuis le début de cette année.

Roukiyath Mamah-Djiman, Head of Marketing

Elle a le Gsm dans le sang. Débauchée de chez la concurrence depuis quelques années, elle n’a cessé de gravir les échelons. Pressentie Directrice Marketing; elle a 12 ans d'expérience dans le développement produits et une excellente maitrise de la com. Les grands évènements de MTN Benin comme Miss Bénin et  Yellow Sumer, c’est elle.

Nicolas Gomez, Head of corporate services

C’est l’icone de la maison. Ancien de l'usaid. Il tient à la fois la fondation MTN et les relations avec l’Arcep depuis 10 ans.
Née sous sa direction, la fondation MTN est clairement le pilier de l'action citoyenne de l'entreprise.

Euloge Ahouantchédé, Head of business risk management.

C’est le gendarme de la maison. Il veille à ce que toutes les procédures soient respectées.C’est le roi de l'audit et de l'évaluation des risques.

Alphonse Houessinon, Supply chain senior Manager

Super acheteur de la maison jaune. Il relève depuis plus de deux ans le défi d'offrir les meilleurs services aux meilleurs coûts à l'entreprise mais a également à sa charge les services généraux.

Gaudens Zocli, Head of MTN business

Encore un autre qui a le gsm dans le sang, champion des nouveaux challenges. Longtemps directeur commercial ou il a brillamment fait ses preuves, il est passé à la tête de MTN business. La stratégique branche de l'entreprise qui se charge depuis plus d'un an de développer le secteur des entreprises.

Arouna Alasane, Senior manager finance

Chevronné des finances, il dispose d'un diplôme d'expertise comptable et tient la bourse de la plus béninoise des entreprises africaines de télécoms. Pas un chèque sans Arouna est-on tenté de dire. Il est pressenti pour le prestigieux poste de directeur financier.

Igor Yegnon, Head of sales ans distribution

Vendeur né, il est très discret mais efficace. Les chiffres parlent pour lui. Ancien élément de la concurrence, il apporte son expertise et sa connaissance du terrain à MTN. Il occupe depuis plus de deux ans, le poste de directeur ventes et distribution.

A cela s'ajoute la jeune catégorie montante de managers. Un exemple à suivre par les autres multinationales.

Mais un bémol …

Toutefois le DG Stephen Blewett ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Il ressort de nos investigations que les départements informatique et Telecom ne connaissent pas les mêmes révolutions en termes de promotion des cadres locaux. Comment comprendre  que des expatriés en poste depuis 10 voire 14 ans n’ont pas pu former des béninois pour prendre la relève ? Nous encourageons vivement le Dg à y jeter un coup d’œil pour finir l’excellent travail qu’il a commencé.
Des lois doivent être aussi votées au Bénin pour imposer des quotas aux multinationales dans le recrutement des cadres du top management.

C’est ça aussi la rupture

Worou Boro

A propos de MTN Bénin

MTN Bénin a été créé le 1er Juin 2006 grâce à l'acquisition de la licence de réseau de téléphonie mobile d'Areeba (Spacetel Bénin) par le groupe sud-africain M-Cell. L'entreprise de télécommunications est ensuite devenu MTN International et selon les dispositions de la convention de transfert, le capital de la compagnie MTN Bénin s'élève à 892 000 000 FCFA et se décompose comme suit: 75% sont détenus par MTN International et 25% par d'autres actionnaires.

Aujourd'hui, MTN Bénin compte plus de 3 millions d'abonnés actifs au Bénin et représente près de 48% de la part de marché. Cela fait de MTN le Numéro Un dans le secteur de réseau de téléphonie mobile au Bénin.

MTN Bénin offre à ses clients une gamme de produits et services dans le domaine de la communication mobile. Les produits principaux sont divisés en « Pay As You Go » et « Pay Monthly » formules, et incluent les services: MTN kiF+, MTN Internet,

Mobile Money, Roaming, MTN Zik, MTN Bip me, SMS, me2u (transfert de crédit) et MTN Numéros favoris.

Le réseau de distribution de MTN Bénin se compose de plus de 61 000 distributeurs et points de vente, répartis sur le pays. MTN Bénin emploie actuellement 302 personnes et s'engage à ''rendre la vie des clients toujours plus radieuse''.

Le projet de déploiement de fibre optique via les poteaux électriques de CANALBOX Bénin pour permettre aux abonnés d’avoir accès à l’internet très haut débit donne de l’insomnie à ses concurrents. Par des articles de presse et des lettres ouvertes adressées à l’autorité de tutelle, Bénin Télécoms, ISOCEL et OTI s’insurgent contre ce projet et vont jusqu’à réfuter la licence qui donne droit à CANALBOX Bénin d’opérer en tant que Fournisseur d’accès internet (FAI). Outré par les arguments que développent Bénin Télécoms, ISOCEL et OTI contre ce projet de CANALBOX Bénin, un ancien employé de Bénin Télécoms s’invite dans le débat. Il pose des questions, explique le contexte et démonte point par point les arguments et allégations proférées à l’encontre de CANALBOX Bénin.
Lire sa réaction

Je m’invite dans le débat que les employés de BENIN TELECOMS, ISOCEL et OTI ont porté sur la place publique dans leurs différenteslettres ouvertes et sorties.

On pourrait comprendre les douleurs, les inquiétudes et les cris de détresse des employés de Benin Télécoms ; car comment accepter qu'une société comme Bénin Télécoms, à qui l'Etat a consenti d'énormes capitaux publics (l'argent du contribuable béninois) et à qui l'Etat a donné d'office toutes les licences dans le secteur de l'économie numérique,puisse se retrouver dans son état actuel, incapable d’assurer au citoyen Béninois une connexion internet de base tout en facturant des tarifs ahurissants?

Comment comprendre que dans un paysage où cohabitent 5 opérateurs GSM, seuls LIBERCOM et BBCOM dirigées par des Béninois n'ont  pu émerger, alors que les autres continuent de développer leurs chiffres d'affaires.

A qui profite Benin Télécoms à la fin ? Qui sont ces personnes dont les comptes en banque augmentent de manière vertigineuse ? Qui sont ceux qui achètent de manière insolente, au vu et au su de tout le monde, des voitures de luxe, des appartements et des immeubles aussi bien au Bénin qu'à l'étranger? Peut-être que le ver est dans le fruit.

Si Bénin Télécoms était bien gérée et procurait des dividendes à l'Etat, est ce que le spectre de la privatisation allait planer sur l’entreprise quelque soit le régime politique en place?

Pourquoi le CDMA, EVDO, l'ADSL, le WIMAX dont Bénin Télécoms a le monopole, la 4G (LTE) qui a été lancée récemment tambour battant ne prospèrent-ils pas? Les syndicats de Benin Télécoms devraient choisir leurs premières cibles en interne et viser ensuite les complicités du privé connues de tous.Beaucoup de choses se disent et des proximités douteuses font penser à des relations peu catholiques.

Depuis 2011 que l'Etat a décidé d'ouvrir véritablement le secteur aux privés en accordant des licences à des Fournisseurs d'Accès Internet, comment comprendre que ces privés, en premier lieu Isocel, n'ont fait aucun effort réel d'investissement dans le secteur afin d'assurer aux citoyens Béninois une connexion internet stable et de qualité? Au contraire, ils ont profité de leur position dominante pour maintenir des tarifs artificiellement élevés dans toute la chaine, des services aux opérateurs aux abonnements pour les particuliers en passant par les offres aux entreprises locales, y compris publiques, qui sont étranglées par les tarifs délirants pratiqués et les marges injustifiables perçues par Isocel et consorts.
Ils s’attaquent à CANALBOX, C’est grave !

Rappelez-vous, employés de Bénin Télécoms que, pendant que vos managers usaient et abusaient des «clients pigeons » depuis des années, c’est CANALBOX Bénin qui a été le premier Fournisseur d’Accès Internet à baisser les tarifs d’internet dès son arrivée en 2015. Et aujourd’hui, c’est CANALBOX Bénin qui est le moteur de la concurrence avec son projet d’Internet Très Haut Débit. Plutôt que de jalouser leur travail, pourquoi ne posez-vous pas les bonnes questions à tous vos directeurs si grassement payés ?

Le Président Patrice Talon a clairement exprimé sa volonté d'opérer de profondes réformes dans le secteur de l'économie numérique.

Il est important de parcourir point par point les attaques gratuites contre CANALBOX afin de déjouer le nouveau complot contre les consommateurs béninois.

1. Il est dit que CANALBOX Bénin n’a pas de licence d’opérateur FAIconforme à la loi : Ce n’est pas vrai.

CANALBOX Bénina acquis en 2015 les activités Internet de la société EIT qui disposait d’une licence signée en janvier 2012 (durée 10 ans)Le 12 mars 2015, l’ARCEP-Bénina autorisé CANALBOX Béninà succéder à EITdans l’exploitation de sa licence. Dès cette date, CANALBOX Bénin relance ses offres Internet en divisant par deux les tarifs et en optimisant la qualité de service au prix d’investissements importants et avec de nombreuses embauches de collaborateurs béninois expérimentés ;
D’octobre à décembre 2015, CANALBOX Bénin déploie un réseau d’accès FTTHexpérimental sur 5 km à Cotonou avec l’autorisation de la SBEE et de l’ARCEP-Bénin(Décision n°2016-168 du 16 octobre 2015) et raccorde plusieurs utilisateurs test avecsuccès

Dans le cadre du Séminaire des régulateurs francophones (FRATEL) à Cotonou le 25 mai2016, l’ARCEP-Benin fait mention du projet FTTH aérien CANALBOX : « Projet réalisé parle FAI CANALBOX en partenariat avec la Société béninoise d’énergie électrique :résultats très satisfaisants »

Dans le cadre des études menées par l’ARCEP-Béninpour la mise en conformité des textesréglementaires suite à l’entrée en vigueur de la loi n°2014-14 du 9 juillet 2016 relative auxcommunications électroniques, CANALBOX Bénin contribue aux travaux del’Autorité pour la révision des conventions et cahiers de charges de tous les FAI etparticipe aux réunions d’opérateurs organisées par l’ARCEP-Bénin entre avril et juin 2016 ;

Le 4 juillet 2016, l’ARCEP publie un communiqué indiquant que « Au terme des travaux, les partenaires de l’ARCEP-Bénin ont salué la démarche adoptée par l’institution pour la mise à jour de façon consensuelle des conventions et cahiers de charges.  Ils ont en outre reconnu qu’un travail scientifique a été effectué avant ces séances, ce qui a facilité le bon déroulement des échanges. Les conventions et cahiers de charges validés seront envoyés pour signature dans les tout prochains jours. »
http://arcep.bj/mise-en-conformite-des-conventions-et-cahiers-des-charges-des-acteurs-du-secteur-des-cep/
Les arguments développés dans les différentes Lettres Ouvertes ne visent qu’à développer une confusion dans l’esprit du public entre la convention et le cahierde charges de CANALBOX Bénin d’une part, et la procédure générale de mise à jour de toutes les conventions FAI d’autre part, qui est encore en cours au niveau des autorités.

Pour nous autres avertis, il n’y a ni ambiguïté, ni passe-droit :
- La société CANALBOX Bénin dispose bien d’une licence de FAI au Bénin.
- C’est grâce à cette licence FAI que CANALBOX peut fournir un service Internet haut débit de qualité à ses clients professionnels et particuliers depuis 2015 ;

Est-ce que le souhait des syndicats de Bénin Télécoms serait de faire interrompre la fourniture de la connexion internet à tous les clients de CANALBOX Bénin, avec les graves conséquences que La société CANALBOX Bénin dispose bien d’une licence de FAI au Bénin. l’on peut en attendre pour le public et sous le seulet faux prétexte évoqué dans les Lettre Ouvertes d’une formalité administrative qui serait encore en cours ? Le service internet est un besoin quotidien et nécessaire pour la plupart des utilisateurs. Pour quelle raison impérieuse les abonnés internet de CANALBOX Bénin devraient-ils être aussi mal traités ? Ne pensez-vous pas que leurs reproches, en cas de coupure, se retourneront vers vous ?

Est-ce votre objectif ? Ou bien êtes-vous simplement manipulés par vos directeurs et leurs conseils étrangers qui n’ont qu’un seul but, maintenir leur monopole et continuer à ponctionner les internautes béninois en fournissant des services de qualité pitoyable ?

Qui plus est, si on suivait votre raisonnement, il faudrait s’interroger sur le défaut de validité des licences d’ISOCEL et des autres FAI…et donc procéder à la coupure des abonnés internet de vos sociétés également !

D’ailleurs, si vous aviez pris votre plume pour vous renseigner directement auprès des autorités de l’Etat, plutôt que de faire une confiance aveugle à vos directeurs qui vous ont embarqué dans cette galère, vous sauriez que cette formalisation est déjà en cours, pour CANALBOX Bénin mais aussi pour tous les autres FAI comme l’a indiqué l’ARCEP dès le 4 juillet 2016.

2. Il est dit que CANALBOX Bénin est en train de déployer desinfrastructures télécom : C’est faux !

CANALBOX Béninne déploie pas de réseau d’infrastructures télécoms car seul Bénin Télécoms Infrastructures a le monopole aujourd’hui de le faire. CANALBOX Bénin déploie simplement un réseau d’accès internet en fibre optique jusqu’à l’abonné, la technologie FiberTo The Home (FTTH) qui permet de rendre le Très Haut débit accessible aux foyers béninois. Et plus seulement aux seules entreprises du Bénin payant plusieurs millions chaque mois !
Interrogez donc vos directeurs et demandez-leur pourquoi ils ont tant attendu pour se lancer eux aussi dans le Très Haut débit internet alors que cela existe déjà, au plus grand plaisir des abonnés, dans plusieurs pays d’Afrique (Kenya, Maroc, Afrique du Sud…)

3. Il est dit que CANALBOX Bénin bénéficie d’un monopole d’accès auxinfrastructures de la S.B.E.E : c’est un mensonge
La loi interdit la mise en place d’exclusivité pour l’usage des infrastructurestels les poteaux électriques; le contrat commercial entre CANALBOX Bénin et la SBEE est payant et non exclusif. Je me suis bien renseigné
Vous, salariés d’ISOCEL, vous n’êtes pas sans savoir que votre dirigeant a annoncé publiquement en novembre 2015 la signature d’un contrat identique avec la SBEE et a déjà déployé ses équipements sur les poteaux de la SBEE. La preuve existe et vous le savez.

4. Il est dit que CANALBOX Bénin dispose d’un monopole pour ledéploiement de la fibre optique jusqu’à l’abonné et que l’ARCEP-Béninl’aurait refusé aux autres : c’est faux

La loi du 9 juillet 2014 relative aux communications électroniques interdit les régimes d’exclusivitéet introduit le principe de neutralité technologique. Ainsi, tous les FAI disposant d’une licence FAI au Bénin – y compris ISOCEL et Bénin Télécoms – peuvent déployer des réseaux d’accès à Internet dansla technologie qu’ils souhaitent, y compris en FTTH. Seul le déploiement de réseaux de transports intra ou inter urbain en fibre optique est toujours réservé à Bénin Télécoms Infrastructures. Ainsi, l’opérateur d’infrastructures national est à ce jour le seul à bénéficier d’un monopole au Bénin.

5. Il est dit que les conditions d'autorisation d'installation de CANALBOX dépassent tout entendement: c’est une accusation gratuite.

Les procédures d'autorisation suivies par l'autorité de régulation (ARCEP-Bénin) sont celles prescrites par les textes réglementaires en vigueur au Benin.Est-ce le cas de tous les FAI ? Ont-ils remplis les obligations de leur cahier de charges comme l’a fait CANALBOX Bénin ? Ont-ils payé leurs redevances à l’ARCEP-Bénin et les taxes applicables comme CANALBOX Bénin l’a fait ? Je vous invite à interroger les autorités sur les vraies questions concernant la pérennité de vos entreprises plutôt que de vous en prendre à vos concurrents sous de faux prétextes.

Chers syndicalistes, ne soyez plus les dindons de la farce.

Que les autorités ne se laissent pas distraire. Responsables à divers niveaux de prise de décision, ne vous laisser pas distraire, ne participez pas à la prise en otage du secteur de l'économie numérique par des Fournisseurs d'Accès Internet qui ne font aucun effort d'investissement pour proposer au peuple des solutions internet haut débit stables, fiables et à moindre coût.

L'objectif principal de ces soutiens est de faire de la diversion. Pour vous en convaincre, auditez les comptes de votre entreprise (BTI) et vous constaterez les dettes colossales que ces sociétés privées amies ont à l'endroit de votre structure.
Imaginez monsieur les syndicalistes pourquoi vos dirigeants ne font pas l'effort de recouvrer ces dettes (170 millions pour certains, 200 millions pour un autre, un milliard 700 millions pour encore un autre, un milliard 300 millions pour un autre, 500 millions pour un autre encore, etc.  La liste est longue),  et préfèrent entretenir des rapports d'amitié avec ces directeurs d'entreprises privées qui manipulent leurs personnels pour distraire l'opinion et détourner votre attention des vrais problèmes qui minent votre société.  

Malgré les efforts d'investissement de l'Etat Béninois dans le secteur, le Bénin progresse mal. CANALBOX Bénin affiche  l’ambition de mettre en place un réseau d’accès Internet en fibre optique jusqu'à l'abonné (appelé FTTH) et de proposer des services internet à moindre coût à la population Béninoise, ce qui permettrait dans un proche futur de classer le Bénin parmi les meilleurs pays dans notre zone.

Syndicalistes de Bénin Télécoms, ouvrez les yeux et quittez le champ de la manipulation. La sanction des consommateurs pourrait être cinglante.

A.D
Un ancien employé de Bénin Télécoms

Les caprices observés dans la fourniture d’internet au Bénin pourraient être bientôt un vieux souvenir. L’internet à très haut débit via les poteaux électriques, projet mûri par le Fournisseur d’accès internet Canalbox Bénin, filiale de Canal+ est entré dans sa phase d’exécution. C’est un projet révolutionnaire qui a pour ambition de permettre à l’abonné d’avoir de l’internet à très haut débit jusque dans son ménage et cela à moindre coût. Avec ce projet, l’internet haut débit ne sera plus l’apanage des grandes sociétés qui paient des millions par mois pour une connexion non stable et très peu fiable. Nul n’ignore les difficultés actuelles que rencontrent des milliers d’internautes dans la fourniture de l’internet malgré que le Bénin dispose de deux câbles sous-marins. C’est un secret de polichinelle qu’au Bénin, en plein XXIe siècle, l’internet est encore un luxe. Il demeure la chasse gardée de certains fournisseurs qui maintiennent à souhait des prix exorbitants juste pour gonfler leur compte en banque au détriment du consommateur. Cela pouvait encore passer si le service était d’une bonne qualité.Mais à quoi assistons-nous ? Si la connexion n’est pas inexistante, il suffit de voir la durée des téléchargements en journée pour se rendre compte que malgré ses deux câbles sous-marins, le Bénin est loin d’être une référence en matière de qualité de service internet.

Et comme on pouvait s’y attendre, l’arrivée imminente du très haut débit via les poteaux électriques suscite des commentaires désobligeants de la part de ceux qui ont intérêt à maintenir le Bénin dans la situation actuelle. Ils font feu de tout bois pour bloquer ce projet novateur avec des arguments bidon. Que de diffamations, que d’allégations mensongères sont distillées dans l’opinion publique pour faire croire que Canalbox ne détient pas une licence de Fournisseur d’accès internet (FAI). Point n’est besoin de revenir sur cette politique. Elle a été vidée dans la parution N°0527 du jeudi 08 septembre 2016 et peut être consultée sur le lien http://www.matinlibre.com/index.php/component/k2/item/8299-un-ancien-de-benin-telecoms-denonce

Vu la qualité actuelle du service internet, l’arrivée de Canalbox Bénin avec son projet du très haut débit ne pourra que stimuler la concurrence. Ce qui poussera les autres fournisseurs d’internet à revoir à la baisse les coûts faramineux aujourd’hui pratiqués. Et là où il y a la concurrence, le consommateur n’a que l’embarras de choix. La cabale actuellement orchestrée contre Canalbox n’est alors pas au profit du consommateur qui veut un service de qualité à moindre coût. Quant à moi, je suis déjà impatient de pouvoir me connecter 24h/24.
Enfin la libération !

B.H

Du 17 au 18 septembre 2016, l’Association des blogueurs du Bénin (Ab-Bénin) a mobilisé les activistes du Web (blogueurs, entrepreneurs, community manager, etc.) autour des activités de la 4ème édition du Blogcamp au Business Promotion center de Porto-Novo. Venus de plusieurs pays de la sous-région et des quatre coins du Bénin, les participants ont harmonisé leurs connaissances et expériences sur la notion du blogging comme une pratique démocratique.

Le Blogcamp est une activité commémorative de la Journée internationale du blog au Bénin. Initiée par l’Ab-Bénin, la présente édition a permis, deux jours durant, aux utilisateurs du web 2.0, des activistes, acteurs de la société civile et autres d’explorer comment les tics et les médias sociaux peuvent influencer le processus démocratique et contribuer à une meilleure gouvernance. "Le blogging, une pratique démocratique ?", c’est le thème qui a focalisé les attentions de plus d’une centaine de personnes dont une dizaine de blogueurs et web-activistes venus du Sénégal, Burkina Faso, Togo, Cote d'ivoire, Ghana. Des panels, une série de communications et des ateliers pratiques sur des thèmes précis étaient au menu. Dans son mot de bienvenue, la Présidente du Comité d’organisation, Awannabi Idrissou s’est acquitté d’un devoir de reconnaissance aux partenaires de l’évènement ainsi que tous ceux qui ont contribué à la réussite de l’organisation. A l’en croire, le blog étant un grand outil d’expression, il importe qu’une communauté web active s’implique dans la promotion de la bonne gouvernance des Etats. Il a été donc question de discuter autour de la pertinence, du rôle et des diverses contributions du blogging à l’émergence d’une société démocratique et à l’amélioration de la bonne gouvernance. Au total, le Blogcamp Bénin 2016 va connaître au moins deux panels, deux focus et au moins huit ateliers pratiques. Procédant à l’ouverture des travaux, le Président de l’Ab-Bénin, Maurice Thantan a expliqué qu’il s’agira d’explorer comment les nouvelles technologies notamment le web 2.0 peuvent contribuer à l’enracinement de la démocratie et à la promotion de la bonne gouvernance. Ce sera également, selon lui, une opportunité de renforcement de capacités des blogueurs béninois pour une meilleure pratique du blogging. Les rideaux sont officiellement tombés hier, dimanche, 18 septembre 2016 sur la 4ème édition du blogcamp.

Aziz BADAROU

Le réseau de téléphonie mobile Moov Bénin est en pleine restructuration en ce qui concerne son personnel. Bientôt de jeunes cadres béninois qui ont le profil feront leur entrée dans cette multinationale pour faire valoir leur compétence. En effet, Moov Bénin a entamé un processus de licenciement de ses fonctionnaires étrangers pour donner la chance aux béninois d’intégrer le groupe. Une politique de régularisation de son personnel qui consiste à mettre fin aux contrats des expatriés est actuellement en cours à Moov Bénin. L’objectif est de privilégier le recrutement des locaux afin de faire de Moov Bénin une entreprise  véritablement béninoise. Ainsi, depuis peu, les employés de nationalités étrangères qui travaillent à Moov Bénin reçoivent chacun une lettre de rupture de contrat de travail. Ce faisant, ce sont les béninois qui seront d’ici peu majoritaires dans la gestion de cette entreprise.

Matin Libre dans sa parution N°0527 du jeudi 08 septembre 2016 avait donné l’alerte. Tout en remerciant une autre entreprise de téléphonie mobile qui avait opté pour la main d’œuvre locale, nous avions invité les autorités à la prise de lois pouvant imposer des quotas aux multinationales dans le recrutement de ses cadres comme cela se fait sous d’autres cieux. C’est heureux de constater qu’après notre coup de gueule, Moov Bénin n’aura pas attendu la prise de lois avant de s’engager sur ce chemin. C’est la preuve qu’elle est une entreprise à l’écoute de sa clientèle. Car, comment comprendre, en effet, que dans un pays où il y a plein de diplômés qui chôment, des entreprises qui opèrent au Bénin et qui y tirent leur profit, regorgent d’employés de nationalités étrangères et qui, de surcroit, occupent des postes qui ne nécessitent pas une connaissance pointue, des postes qui font partie du domaine de compétence de beaucoup de jeunes béninois qui se voient ainsi contraints au chômage. Il y a là une anomalie. Et Moov, par cette politique, s’engage à corriger cette injustice qui ait faite à la jeunesse béninoise, laquelle constitue la majeure partie de sa clientèle.

Worou Boro

Casse-tête aux ressources humaines à MTN Bénin

Dans sa parution N°0525 du mardi 06 septembre 2016, Matin Libre annonçait le démarrage imminent, probablement en janvier 2017, des activités de Orange au Bénin. Nos sources confirment qu’en prélude à ce démarrage, la plupart des recrutements se feront au cours de ce mois d’octobre. A Mtn, des dispositions sont en train d’être prises pour éviter la fuite des talents vers Orange. Mais il n’y a pas que Orange qui lorgne du côté des employés de Mtn. Avec sa nouvelle politique, Moov essayera également de débaucher dans le rang du personnel béninois de Mtn, surtout ceux qui sont à des postes stratégiques. C’est dire que la nouvelle politique de Moov ne sera pas sans conséquence sur les ressources humaines de Mtn qui se verra obligé de multiplier les stratégies pour empêcher le débauchage de ses talents locaux. Les jours et mois à venir, le personnel de Mtn connaîtra une sollicitation à nulle autre pareille. Et c’est tant mieux pour ces jeunes cadres béninois qui ont la possibilité de vendre leur talent à leur juste valeur.

Sinatou Saka, journaliste à la Radio France internationale (Rfi) en vacance à Cotonou, a entretenu ses confrères du groupe de presse  Matin Libre sur les règles de l’écriture du web. Les échanges ont eu lieu à la Rédaction du journal.

Fière de voir Matin Libre, un bébé qu’elle a vu naitre, grandir en si peu de temps, Sinatou Saka, journaliste à Rfi, s’est offerte volontiers, pour cette séance de renforcement des capacités de ses compatriotes journalistes qui officient au sein de cette Rédaction.  Sous le regard du président du Conseil d’administration Sidikou Karimou et du directeur général Chérif Riwanou, la formatrice de circonstance a insisté sur certaines règles d’or de l’écriture web. En second lieu, les échanges ont porté sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…) et surtout l’usage que le professionnel des medias pourrait en faire. Des rudiments appuyés de supports, une séance de partage d’expérience assez riche et conviviale, somme toute. Avant de prendre congé de ses confrères, la journaliste de Rfi, Sinatou Saka a rassuré de sa disponibilité et de sa sollicitude. Pour les participants, cette séance de partage est venue à point nommé, dans un contexte où l’on parle beaucoup plus de migration de l’analogique au numérique. Edité au quotidien en version papier, le journal béninois Matin Libre est présent sur plusieurs autres supports numériques. En dehors de sa page facebook et de son compte twitter, il est visible sur le site www.matinlibre.com

Th.A.

La page Facebook d’un officiel, objet de critiques. Ce n’est ni la première ni la deuxième fois seulement que les posts non-sens qui y défilent choquent les internautes. Que voit-on généralement sur ladite page ? Des bassesses, des histoires de sexe entremêlées d’informations ordinaires impertinentes. En un mot, du non-sens. Pour l’image de président d’une des institutions phares de la République que ce cadre incarne, ce n’est pas du tout décent ou bienséant. En principe, pour une personnalité de son acabit, il faut un community manager pour animer la page. Le spécialiste doit savoir comment actualiser la page, quels genres d’infos y passer pour intéresser le grand nombre. Il faut donc que cet officiel, président d’institution et pas des moindres, se prenne au sérieux pour filtrer au mieux ce qui doit être rendu public sur son mur. Nous y reviendrons, mais cette-fois-ci en citant nommément l’autorité concernée, en cas de récidivisme.   

Worou BORO

Annoncée en début de mois par votre quotidien, l'arrivée du réseau télécom français orange au Bénin pourrait ne plus se passer. Les raisons évoquées sont liées à la voracité des hommes d'affaires béninois qui seraient les représentants locaux du réseau.

En effet, dans ce modèle de partenariat, les actionnaires locaux obtiennent une part raisonnable du capital pour leur présence. C’est ainsi que les partenaires béninois auraient demandé une part trop importante du capital de la société.Des noms d’hommes d'affaires proches des autorités en place sont régulièrement cités dans la transaction. Ce qui fait dire aux analystes politiques que c'est cette proximité qui leur permet d'exiger autant du groupe français, sorti récemment victorieux d'un procès avec le gouvernement équato-guinéen.

Ceci rappelle l'opposition avant les élections des acteurs économiques à voir l'un d'entre eux devenir le chef de l'État et donc pouvant contrôler ou faire contrôler les grandes opérations économiques. À la lecture des décisions du gouvernement largement critiquées dans plusieurs autres secteurs, on peut se demander à bon droit si cette opposition n'était pas justifiée.

Toujours est-il que l'échec de cette opération pourrait compromettre le développement du secteur qui a connu une perte massive d'emplois depuis l'arrêt de BBCOM et le sommeil de LIBERCOM. Il pourrait aussi compromettre le développement des entreprises connexes des opérations et des investissements liés à l'arrivée d'un opérateur d'envergure.

Worou BORO

Du 17 au 18 octobre 2016, s’est tenue l’évènement Global Leadership Gathering (GLG), une conférence qui a réuni en Afrique du Sud les cadres des vingt-deux (22) opérations du Groupe MTN et au cours de laquelle le Directeur Général de MTN Bénin, Stephen Blewett a été nommé parmi les meilleurs CEOs de l’année 2016.

Le Directeur Général de MTN Bénin a, en effet, affiché le mieux le profil du leader global à MTN, suite à sa prise de fonction en septembre 2015.

Le leader global à MTN est celui-là même qui se focalise sur l’image de marque de l’entreprise à travers une vision et une stratégie claires, démontre la capacité de résolution des problèmes en les transformant en opportunités. Il est une personne qui innove, construit des relations avec les parties prenantes et obtient des résultats financiers ou non. Il est aussi un leader exceptionnel qui fait preuve d’une intelligence émotionnelle pétrie d’humilité, de compassion, d’éthique et d'intégrité, et qui communique efficacement.

Recevant son prix, monsieur Stephen Blewett, a exprimé sa gratitudeau groupe MTN pour la récompense et le plus grand défi qui l’attend pour exceller dans ses fonctions.

"Je suis reconnaissant envers MTN pour l'opportunité qu'il m'a offerte de servir au Bénin en tant que Directeur Général et m’inculquant aussi ses valeurs de leadership, d'innovation, de relation, d'intégrité et de Can-Do qui m'ont aidé à atteindre ce niveau dans ma carrière" a-t-il déclaré.

"Je remercie également le Comité de Direction et tout le personnel de MTN Bénin qui s’est approprié la vision que j'ai partagée et l’a accompagnée de diverses stratégies de mise en œuvre pour aider l’entreprise à maintenir son leadership dans le marché de la téléphonie mobile. Nous envisageons, dans un court terme, de créer des opportunités illimitées qui traduisent la vision du groupe MTN : Etre à l’avant-garde d’un nouveau monde numérique pour le bonheur de nos abonnés" a-t-il-poursuivi.

Stephen Blewett a été nommé Directeur Général en septembre 2015 et se décrit lui-même comme le champion de l’innovation et coach en leadership.Il a écrit plusieurs livres, parmi lesquels,Practical Marketing and Sales for South African Business (2000) – Juta, RSA, The 3-D view: Business and Life Strategies (2003)  – Kima Global, RSA, The 3-D view: Living your successful life Story (2009) – Kima Global, RSA, Beyond the line (2012) – Wesbow/Thomas, USA.

Pour rappel, le Group Leadership Gathering (GLG) est un événement annuel qui réunit les hauts cadres  de MTN pour discuter et s'aligner sur les priorités stratégiques de l'entreprise pour l'avenir. Les objectifs étaient d'obtenir une clarté stratégique des ambitions de l'entreprise, de recueillir des idées cruciales d'experts pour la bonne marche des affaires et ensuite identifier les actions clés pour le succès.

A propos de MTN Bénin

MTN Bénin a été créé le 1er Juin 2006 grâce à l'acquisition de la licence de réseau de téléphonie mobile d'Areeba (Spacetel Bénin) par le groupe sud-africain M-Cell. L'entreprise de télécommunications est ensuite devenu MTN International et selon les dispositions de la convention de transfert, le capital de la compagnie MTN Bénin s'élève à 892 000 000 FCFA et se décompose comme suit: 75% sont détenus par MTN International et 25% par d'autres actionnaires.

Aujourd'hui, MTN Bénin compte plus de 3 millions d'abonnés actifs au Bénin et représente près de 48% de la part de marché. Cela fait de MTN le Numéro Un dans le secteur de réseau de téléphonie mobile au Bénin.

MTN Bénin offre à ses clients une gamme de produits et services dans le domaine de la communication mobile. Les produits principaux sont divisés en « Pay As You Go » et « Pay Monthly » formules, et incluent les services: MTN kiF+, MTN Internet.
Mobile Money, Roaming, MTN Zik, MTN Bip me, SMS, me2u (transfert de crédit) et MTN Numéros favoris.

Le réseau de distribution de MTN Bénin se compose de plus de 61 000 distributeurs et points de vente, répartis sur le pays. MTN Bénin emploie actuellement 302 personnes et s'engage à ''rendre la vie des clients toujours plus radieuse''.

Corporate Services
MTN Bénin

Afrimalin, veut conquérir le marché de l’Afrique Francophone  estimé à plus de 26 millions d’internautes. Afrimalin Bénin www.afrimalin.bj  a démarré officiellement ses activités commerciales au Bénin, en ce début de mois de Novembre. Son Directeur Général au Bénin est Espoir Roland DOSSAH qu’on ne présente plus dans le monde du digital au Bénin.

D’ici 2025, Internet devrait contribuer à 10% du PIB africain. Les revenus liés au e-commerce devraient dépasser les 60 milliards d’euros annuels.

“L’Afrique francophone représente un tiers de ce marché et possède un potentiel très élevé. C’est pourquoi Afrimalin accompagne cette dynamique économique extraordinaire en impulsant  les tendances et être leader de ce marché, grâce à une nouvelle expérience utilisateur ancrée dans le quotidien des Africains” explique Mamadou Niane co-fondateur et directeur des opérations d’Afrimalin?

Afrimalin est par excellence le site des petites annonces gratuites en Afrique francophone, présent dans huit pays : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Mali, République démocratique du Congo, Sénégal. Créé par une équipe de quatre entrepreneurs et investisseurs, spécialistes des marchés africains : Mamadou Niane, Thibault Launay, Romain Girbal et Célia Grémy, Afrimalin s’affirme comme le nouvel acteur du e-commerce qui s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels. Il a connu son lancement le  15 septembre 2016 à Conakry. L’équipe de direction est basée en Guinée, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Bénin et prochainement au Cameroun.

Afrimalin est une solution simple et gratuite pour connecter vendeurs et acheteurs. En quelques clics, l’utilisateur peut vendre ou acheter à prix malins des milliers de produits : téléphones, ordinateurs, TV, voitures, biens immobiliers, articles de mode, sport ou beauté, électroménager, etc. Afrimalin est aussi la porte d’entrée vers le digital pour une majorité de vendeurs professionnels et les accompagne pour réussir ce bond numérique.

Un levier pour le développement des Pme

Selon Mamadou Niane, co-fondateur et directeur des opérations d’Afrimalin, : « En connectant les acheteurs et les vendeurs, Afrimalin représente un levier d'accélération pour les Pme, les commerçants et les artisans à la recherche d’un nouveau canal de distribution simple et rapide ». Pour les consommateurs, Afrimalin représente un accès élargi et simple à des produits de qualité et à petits prix. D’autre part, à travers sa catégorie « Emplois et Services », Afrimalin s’impose comme un trait d’union direct et efficace entre les employeurs et les talents africains. Afrimalin offre une plateforme pour consulter, comparer et choisir une large variété de produits à prix malins. Le site permet ainsi de répondre aux nouveaux besoins de consommation. Sur le marché du travail, Afrimalin est une nouvelle plateforme, simple et efficace, de connexion entre chercheurs d’emplois et employeurs.

Le partenaire de la transformation numérique des vendeurs professionnels.

Pour les vendeurs, qu’ils soient professionnels ou particuliers, Afrimalin représente une « boutique » en ligne gratuite, simple et sans frais. Pour les commerçants et les PME locales, Afrimalin est une porte d’entrée vers le digital et un accélérateur de ventes et de revenus. Afrimalin accompagne les professionnels pour leurs premiers pas vers le numérique. Le Directeur Général de Afrimalin Bénin, Espoir Dossah ajoute que le Bénin est déjà un pays de commerçants, la mission de l’équipe Afrimalin Bénin (www.afrimalin.bj) est d’amener les Béninois à devenir E-commerçants en leur offrant un nouveau canal de vente et de distribution très simple.

Comment fonctionne www.afrimalin.bj ?

Pour proposer un article à la vente, il suffit de se rendre sur ww.afrimalin.bj, créer un compte en quelques clics et publier son annonce. Toute personne intéressée procède par un appel. Le rendez-vous est pris par la suite pour effectuer le paiement et la remise en main propre du produit.

Pour acheter un article, il faut choisir la catégorie et la marque du produit, consulter et comparer plusieurs offres, puis choisir le produit mis en vente.  Depuis son lancement, Afrimalin enregistre déjà plus de 100 000 visiteurs par mois et compte plus de 500 000 pages vues. Sur les réseaux sociaux : Afrimalin rassemble plus de 160 000 membres sur Facebook.

Thomas AZANMASSO

Le jeudi 03 Novembre 2016, une délégation de MTN Bénin a été reçue en audience par le Président de la République du Bénin, Patrice Talon. Une première audience accordée par le Président aux autorités de MTN de-puis son accession à la magistrature suprême.

Au cours de cette visite de courtoisie, le Vice-Président MTN Afrique de l’Ouest, Karl Toriola, - accompagné de l’actionnaire local, Sayo Zouberou, du Directeur Général, Stephen Blewett et du Directeur du Corporate Services, Nicolas Gomez - a échangé avec le Président de la République sur les propositions de partenariats du Groupe MTN dans la mise en œuvre de la vision du Chef de l’Etat de positionner le Bénin comme la plateforme numérique de l’Afrique de l’Ouest à l’horizon 2021.
Concrètement, l’objectif du chef de l’Etat est de doter le Bénin d’un environnement numérique permettant l’accès de tous à l’internet haut débit, à la télévision, à la téléphonie de qualité.

Entre autres échanges, les grands investissements, notamment l’innovation et toutes les nouvelles technologies susceptibles de faire du Bénin, un des pays les plus avancés en matière d’économie numérique.

La visite de la délégation de MTN « contribuera sans doute à marquer un tournant significatif dans le déploiement des projets majeurs du Groupe MTN au Bénin », indique Stephen Blewett, le Directeur Général de MTN Bénin.

L'édition 2016 de la semaine de l'internet a été officiellement lancée hier, mardi 29 novembre 2016. A travers la 6ème édition de la semaine numérique, le ministre de l'économie numérique et de la communication, Rafiatou Monrou, entend montrer le caractère transversal de l'économie numérique.

L'objectif de l'édition 2016 de la semaine de l'internet est la création du conseil numérique à la Présidence de la République et le changement de l'appellation du département Tic en département de l'économie numérique. Le thème autour duquel va porter cette 6ème édition est : « Economie numérique au Bénin : Enjeux et défis ». Plusieurs activités vont meubler la semaine de l'internet. Entre autres activités prévues, un atelier de formation sur l'économie numérique du 29 novembre au 02 décembre 2016 ; vulgarisation et appropriation du document de politique et de stratégie du secteur des Tic et télécommunications ; et le programme d'action du gouvernement. A partir du 06 jusqu'au 08 décembre, il y aura des conférences débats autour du thème suscité. Du 08 au 11 décembre, la foire de l'économie numérique se tiendra sur l'esplanade du stade de l'Amitié général Mathieu Kérékou. Il faut souligner que deux panels de discussions auront lieu au cours de cette semaine de l'internet. Le premier est relatif à la vision du président de la république sur le numérique. Le deuxième panel concerne les nouveaux métiers et les nouveaux usages de l'économie numérique.

Aziz BADAROU

L’esplanade intérieure du stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou abrite depuis le 25 novembre 2016, la foire régionale de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). L’innovation  de cet qui est à sa 5ème édition, est le village numérique installé à cet effet par la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCIB). Fortement appuyées par Mtn à travers sa branche Mtn Business, les activités de ce village numérique ont été lancées le 29 novembre.

Pour la coupure du ruban symbolisant l’inauguration du village numérique,  Jean Baptiste Satchivi, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), et président de la Chambre consulaire régionale de l’Uemoa avait à ses côtés, Gaudens Zocli, Directeur de Mtn Business et Tiburce Chaffa, Coordonnateur du village. Si « la mission de la foire est de faire participer réellement au processus de l’intégration, le secteur privé », comme l’a su bien dire M. Satchivi, les objectifs du village numérique ne s’en écartent pas. « L’objectif principal  de  ce  village est  d’exposer les entreprises qui travaillent au sein de l’Uémoa aux innovations technologiques qui peuvent leur servir. Il s’agit aussi de les rapprocher des nouvelles technologies parce que l’internet est un outil important pour la compétitivité des entreprises. Nous voulons également faire de ce village un catalyseur pour l’innovation technologique dans la zone Uemoa, créer un cadre où nous pouvons avoir des jeunes innovateurs qui pratiquent de la technologie ; qu’elle soit soft ou high, et qui peut aider les entreprises à régler leurs problèmes de fonctionnement, de croissance, de gestion et de compétitivité sur le marché régional et sur le plan international », a précisé Tiburce Chaffa. Et dans la droite ligne de ces objectifs, plusieurs activités sont prévues pour se tenir dans ce village jusqu’au 10 décembre. La première activité est le Hackathon qui va s’étendre sur quatre jours, (du 29 Novembre au 02 décembre) et qui va mettre en compétition 08 équipes de trois personnes de moins de 30 ans. Il s’agira pour ces jeunes recensés  dans les 8 pays de l’Uemoa, de plancher sur les problèmes réels que vivent les entreprises de l’espace régional avec à la clé des solutions technologiques. Autrement dit, chaque équipe choisit le problème qu’elle a envie de régler et apporte la solution. Par exemple, comment trouver et fidéliser un client ou comment améliorer la production des entreprises, accroître leur visibilité etc. En jeu ici, un montant de 2.000.000 FCfa comme récompense et d'autres opportunités aux 3 équipes gagnantes (1million FCfa aux premiers, le deuxième prix 500 mille FCfa et le troisième prix 300 mille). Et les gagnants seront accompagnés par la Ccib pour créer leurs entreprises. Il s’agit de les aider à faire les formalités et ensuite de le ‘’mentorer’’.

La deuxième activité va consister à initier les jeunes à l’impression 3D (3D printing, du 03 décembre au 06 décembre). Il s’agira pour des Ghanéens de venir former de une chaussure que vous voulez industrialiser, créer le prototype est cher. Avec l’imprimante 3D, les jeunes pourront apprendre à l’imprimer en 3D et à la tenir. Par la suite, nous prévoyons d’acquérir ces équipements, en l’occurrence  l’imprimante et le scanner afin que les jeunes puissent l’utiliser de façon continuelle », a renchéri le coordonnateur du village numérique.

La troisième activité intitulée Ado-code (du 03 décembre au 04 décembre), est un espace pour apprendre aux enfants de 07 à 12 ans à créer leurs premières applications mobiles.

Il y a aussi les ateliers « Jerry » (Jerry Workshops, dans la matinée du 9 décembre) pour apprendre à des adolescents comment ressusciter ou recycler un ordinateur qui ne fonctionne plus ; des conférences pour parler de l’internet et de son importance au profit des artisans. Cerise sur le gâteau, pendant toute la période, il y aura un espace cyber (Co-Working Space, du 29 novembre au 10 décembre) dans le village ; ceci pour permettre aux gens de venir naviguer gratuitement avec leur ordinateur portable. La connexion est assurée par Mtn Business. Faisant le tour des différents ateliers, dans une visite guidée, le président Satchivi s’est dit émerveillé par l’organisation et surtout l’engagement de la jeunesse, principale cible de ces technologies. « Cette foire est dans une dimension de l’innovation avec le village numérique. Et nous allons maintenant veiller à ce que chaque fois qu’il y aura foire, ce village soit densifié et qu’il rassemble l’intelligentsia de l’Uemoa à travers les jeunes de l’Uemoa. Le numérique n’est pas exclusif mais inclusif, ça va très vite, ça développe des applications insoupçonnées. C’est un boulevard d’opportunités… Aujourd’hui vous pouvez lancer des commandes de votre bureau avec votre portable. On a même dit qu’on peut dématérialiser tout le marché Dantokpa, mais allons dans ce sens-là ! », a-t-il laissé entendre avant d’exhorter à l’usage positif de ces technologies pour le bonheur des entreprises et par ricochet des pays au niveau du continent et du monde entier.  

Mtn Business, un partenaire de taille du village numérique

Au regard de tout ce qui a été développé, l’apport de Mtn à cette initiative n’est plus à démonter. Néanmoins, Gaudens Zocli, Directeur de Mtn Business a été on ne peut plus clair : « Notre rôle à Mtn, c’est de créer le cadre, d’apporter l’outil à ces jeunes pour leur permettre de faire cette expérience formidable qui est de participer à ce monde numérique. Deuxième niveau, c’est de pouvoir les accompagner après, pour leur permettre de continuer à développer, à produire des applications et vivre de ces applications. Pour nous à Mtn, le terme inclusion est fondamental : il y a les grandes entreprises, les besoins de l’Etat et les petites entreprises, celles naissantes, qui n’ont pas forcément accès à ces technologies. Notre vocation c'est d’accompagner tous ces jeunes afin qu’ils aient accès à  ce monde numérique. J’en veux pour exemple qu’aujourd’hui tout ce qui est terminal qu’on a utilisé sur cette plateforme, c’est fourni par Mtn Business. Tous ceux qui vont développer des applications et ne sauront où les héberger, nous serons en mesure de les aider à héberger ces applications et nous allons également leur donner la possibilité de s’afficher sur notre plateforme qui est une plateforme visitée par tout le monde entier parce que c’est une plateforme de groupe où tout ce que nous avons comme première solution, c’est d’amener de nouveaux visiteurs vers ces applications qui vont naître de ce village numérique ».

Pour finir, les deux partenaires, devant témoins, ont pris l’engagement de poursuivre ce partenariat fructueux et très prometteur.

La Société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) est un organisme à but non lucratif responsable de la sécurité, la stabilité et la coordination mondiale du système d'identificateurs uniques de l'Internet. Elle organise en partenariat avec le Forum sur la gouvernance de l'internet (FGI Bénin), deux ateliers de formation au profit des jeunes et des entreprises. Démarrées depuis le mardi 6 décembre 2016, les activités se poursuivent jusqu'au vendredi 9 décembre 2016 à l'l'Hôtel du Port de Cotonou.

Ces ateliers offrent l'occasion à la Société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur internet (ICANN) et le Forum sur la gouvernance de l'internet (FGI Bénin) d'une part, de sensibiliser et former les jeunes sur les sujets liés à la gouvernance de l'Internet en général et d'autre part, de renforcer la capacité des entreprises qui souhaitent entreprendre dans le secteur des noms de domaine. Il est question donc de faire de la trentaine de participants, une nouvelle génération de jeunes capables de gérer en toute conscience leur vie sur internet et leur donner un accès plus vaste au monde du numérique. Ainsi, avec l'appui des experts du domaine du numérique, les participants seront outillés sur l'importance du numérique et ses différentes facettes. A la cérémonie d'ouverture, le Vice président du FGI Bénin, Franck Kouyami a, dans son mot de bienvenu, invité les participants à s'orienter vers les métiers du numérique en vue de s'assurer le plein-emploi. Le Directeur général de l'Agence nationale pour l'emploi, Urbain Amègbédji, tout en reprécisant le rôle facilitateur que joue son institution, interface entre demandeurs et créateurs d'emploi, il a fait montre de la volonté du gouvernement à prioriser le secteur du numérique dans ses programmes d'investissement. Il a donc exhorté les organisateurs à apporter leur appui aux jeunes dans la recherche de métiers numériques porteurs d'avenir en vue de générer de l'emploi. S'inscrivant dans la même logique, le Rapporteur du Conseil du numérique, Serge Adjovi représentant le gouvernement, a rassuré les jeunes de l'accompagnement du gouvernement dans la mise en place d'infrastructures nécessaires pour la promotion du secteur. Et pour sa part, le Vice président Afrique de la Société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN), Pierre Dandjinou, a exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui ont œuvré à la réussite de l'activité. Il a exhorté les participants à prêter une attention soutenue, en vue de tirer meilleur profit des débats.

Thomas AZANMASSO

Faire de Cotonou une ville moderne et mieux connectée au monde à l’image des grandes métropoles est désormais une réalité. Et ce, grâce au Maire Léhady Vinagnon Soglo qui a inscrit dans son projet de ville « Pacte Cotonou 2020 » le programme de mise en service de l’accès gratuit à la connexion Wifi. La cérémonie officielle de lancement de la première phase de ce vaste programme dont l’objectif est de connecter les places publiques et jardins de la ville de Cotonou à la toile mondiale s’est déroulée hier mercredi en présence des jeunes et quelques personnalités. C’est la place du souvenir, une place chargée d’histoires, qui a été choisie pour abriter la cérémonie officielle de la mise en service de la connexion Wifi à Cotonou. Le lancement de ce programme permettra à la jeunesse de profiter d’une connexion sécurisée, fiable et gratuite pour les recherches scientifiques et opportunités d’emplois et transactions commerciales. D’autres sites seront très rapidement mis en service dans la ville afin de couvrir les autres arrondissements en connexion internet sécurisée et à haut débit, ont promis les autorités de la ville. Il convient de préciser que les adolescents, les enfants et la jeunesse en général passent de plus en plus de temps sur leurs écrans et Smartphones mais n’ont pas forcément les moyens financiers pour se payer un forfait illimité. La connexion wifi gratuite lancée par la Mairie de Cotonou est une réponse à leurs attentes.  

Très heureux et satisfaits de cette opportunité que leur offre le Maire Léhady Soglo, les jeunes présents à la cérémonie l’ont salué pour ses nobles ambitions de modernisation et de développement au profit de la ville vitrine du Bénin. Ils ont promis en faire bon usage.

Dans son message à la jeunesse, le Maire Léhady Soglo s’est réjoui de la réalisation de l’une de ses promesses de campagne pour les dernières élections municipales et communales. Selon lui, la mise en service de cet outil de développement permet d’ouvrir d’heureuses perspectives et d’opportunités pour la jeunesse de Cotonou. En effet, à l’heure de la mondialisation et de la globalisation, Cotonou ne saurait rester en marge des progrès technologiques et scientifiques. C’est pourquoi, il a eu l’idée d’inscrire ce programme dans son projet de ville.

Le souhait de l’autorité municipale est que ces connexions Wifi mises gracieusement à la disposition de la population servent effectivement aux découvertes scientifiques et aux échanges avec divers partenaires dans le monde, vu que bon nombre de transactions se font aujourd’hui en ligne.

Toutefois, le patron de l’hôtel de ville n’a pas manqué de mettre en garde les auteurs de la cybercriminalité et autres usages indécents de ces outils de communication. Il a, pour finir, invité les jeunes et toutes les populations à en faire un usage adéquat.

Il faut préciser que ce joyau dispense désormais plusieurs jeunes de payement d’abonnement pour les connexions illimitées et rapides. Les jeunes  pourront donc surfer  gratuitement et en plein air sur la toile.  

Notons que des démonstrations rapides ont été faites sur les lieux à la satisfaction de tous.      

M.M